Liberté Télé Réalité
Je viens de terminer cette planche qui traînait depuis un moment.
Même si je n’ai pas la télé, il m’est difficile d’échapper au phénomène de la télé-réalité, ne serait-ce que par le biais de mon entourage ou de la presse.
«Télé-réalité» est un oxymore, c’est à dire l’association de deux mots contradictoires. L’oxymore était une figure littéraire, (le «soleil noir» de Baudelaire ou, la «sublime horreur» de Balzac) une association poétique de termes contradictoires.
Et on voit bien si on y réfléchit un peu toute la distance, le monde qu’il existe entre la télé et la réalité. Qu’y a t’il de réel dans ces émissions ultra scryptées où tout est planifié, scénarisé, mis en scène, contrôlé ? Si la télé est réellement le reflet de la réalité, avouez que c’est inquiétant. Ce qu’il y’a de réel, ce sont les participants, censés venir de la plèbe, des vierges médiatiques qui ne rêvent pourtant que de s’arracher à cette réalité.
L’oxymore c’est tout ça : la poésie d’une fatalité inextricable, et d’une contradiction qui essaie de prendre corps et de s’imposer.
« Rupture tranquille » et « identité nationale » sont également des oxymores. Une façon de faire paraître concrètes des notions qui ne sont que des fantasmes. C’est pas de l’acharnement, mais j’en ai tellement eu plein les oreilles de ces deux là, que ce sont forcément les premiers qui me viennent à l’esprit, (d’ailleurs, rendons à Ramsès ce qui est à César, « Rupture tranquille » n’est qu’une copie à peine inspirée de la fameuse « Force tranquille », quitte à compiler des slogans de winners, je trouve que la « fracture tranquille » c’est pas mal non plus.)
Si vous aussi vous trouvez de jolies oxymores, n’hésitez pas à les envoyer. Des milliers de SMS à gagner.
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Même si je n’ai pas la télé, il m’est difficile d’échapper au phénomène de la télé-réalité, ne serait-ce que par le biais de mon entourage ou de la presse.
«Télé-réalité» est un oxymore, c’est à dire l’association de deux mots contradictoires. L’oxymore était une figure littéraire, (le «soleil noir» de Baudelaire ou, la «sublime horreur» de Balzac) une association poétique de termes contradictoires.
Et on voit bien si on y réfléchit un peu toute la distance, le monde qu’il existe entre la télé et la réalité. Qu’y a t’il de réel dans ces émissions ultra scryptées où tout est planifié, scénarisé, mis en scène, contrôlé ? Si la télé est réellement le reflet de la réalité, avouez que c’est inquiétant. Ce qu’il y’a de réel, ce sont les participants, censés venir de la plèbe, des vierges médiatiques qui ne rêvent pourtant que de s’arracher à cette réalité.L’oxymore c’est tout ça : la poésie d’une fatalité inextricable, et d’une contradiction qui essaie de prendre corps et de s’imposer.
« Rupture tranquille » et « identité nationale » sont également des oxymores. Une façon de faire paraître concrètes des notions qui ne sont que des fantasmes. C’est pas de l’acharnement, mais j’en ai tellement eu plein les oreilles de ces deux là, que ce sont forcément les premiers qui me viennent à l’esprit, (d’ailleurs, rendons à Ramsès ce qui est à César, « Rupture tranquille » n’est qu’une copie à peine inspirée de la fameuse « Force tranquille », quitte à compiler des slogans de winners, je trouve que la « fracture tranquille » c’est pas mal non plus.)
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